Heu... oui... j'suis d'accord en grande partie avec ce que vous dites.
Avez vous été faire un tour sur le site de la Médiathèque de Poitiers? il me semble en effet qu'il existe un rayon assez bien fourni sur le thème que vous abordez là, et que ceux qui auront des facilités pour s'y rendre trouverons sans nul doute ma remarque pertinente. (ou pas)...
Il semble évident que l'on occulte facilement l'univers sonore d'une époque dont nous ne disposons plus que de quelques sources écrites pour s'informer. par exemple, qui parmi nous pourrait se faire une idée très précise de ce que le piéton pouvait entendre ou non sur un vrai champ de bataille. On ne peut qu'imaginer ce que quelques uns auront bien voulu écrire dans nos romans favoris sur le grondement des sabaot et le fracas des armes, par exemple.
Evidement aujourd'hui, nous disposons (heureusement) du formidable outils archéologique, et donc nous avons des instruments de musique et leur sons. mais a quand remontent les premières partitions? je veux dire par là, la musique "médiévale" que l'on entendrait sur CD ou autre est-elle le produit d'expérimentation libres ou bien de sources très précises et j'oserais dire quasiment incontestables? je pose la question a titre gratuit.
Mais pour revenir à ma démonstration, par exemple, dans mille ans, les gens auront-ils par exemple seulement une once d'imagination quant à l'univers sonore de nos villes du XXIè siècle, les klaxons, les crissements de pneu, les démarages en côtes et tout les autres "j'appuie sur le campignons pour épater la galerie"... comprenez vous? le débat est très proche je pense de celui des odeurs. je conseil par exemple a qui ne l'aurait pas fait de lire "le parfum" de Patrick Sunskind (dsl orthographe) qui pourra peut-être vous éclairer sur là ou je veux en venir même si l'histoire se déroule au XVIIIè siècle. nous ignorons purement ce que sentaient nos ancètres, au même titre que ce qu'ils écoutaient...
Nous ne pouvons que supposer.
Et a ce compte là, merci à l'histoire expérimentale.